L’éthique de l’éducation

Authors

  • Stefania Gandolfi

DOI:

https://doi.org/10.26034/fr.jehe.2024.5972

Keywords:

Altérité, éthique, bien commun, transparence, compétences, réciprocité, enseignement, personne, savoir

Abstract

Depuis quelques années, face à la différenciation de la société en multiples institutions, associations, organisations, l'éthique trouve des applications dans des champs très diversifiées (éthique des affaires, bioéthique, éthique professionnelle, etc.) Ce scénario appelle tous les acteurs à la responsabilité d’intégrer leur identité et leurs actions sur des objectifs et des valeurs communs pour éviter la parcellisation et la fragmentation de l’éthique. De fait « l’éthique exige que l’intégration obéisse à certaines conditions d’intégrité, de complétude, de valeur humaine, d’idée de bonne vie, d’orientation vers un objectif » (Villet, 2000, p. 238-9). Des formes communicatives d’intégration reposent sur une compréhension réciproque, et sur des accords vers des normes et une responsabilité commune, non l’addition des individualités. L'éthique est donc intrinsèque à l'entreprise éducative ; parler d'éthique de l'éducation et non d'éthique appliquée à l’éducation s’explique parce que l'éthique n’est pas un domaine extérieur mais sous-tend et anime l'éducation. Une éthique de l’éducation qui, à partir de la personne, se conçoit dans une relation d’échange incluant le ‘tiers’, fonde les relations éducatives sur une éthique de la conviction, sur des dynamiques personnelles et sociales pour constituer une éthique partagée.

Published

2024-07-19

How to Cite

Gandolfi, S. (2024). L’éthique de l’éducation. Journal of Ethics in Higher Education, (4), 217–229. https://doi.org/10.26034/fr.jehe.2024.5972